jeudi 18 février 2010

Jueves 18/02/10 - bailamos

Ces deux derniers jours, nous nous sommes bougées les fesses et avons été à deux cours de salsa. Le prof, dont la sexualité reste encore très floue, est très sympa et a bien vu qu'on avait du mal. Mais attention, après la théorie, la pratique. Nous nous sommes donc senties obligées de sortir hier.
La boîte était vraiment agréable, très grande (4 bars) et il faut avouer que le programme du mercredi est plus qu'appréciable : entrée gratuite pour les filles, open bar jusqu'à 2h du mat. Et oui. Autant vous dire que le réveil de ce matin n'était pas, comment dire, indispensable. Enfin, j'ai enchaîné avec le sourire (et la gueule de bois) sur mes deux heures de cours (les dernières de la semaine, of course).

Premiers cours : rédaction académique en espagnol. Je ne savais pas que mettre des virgules et des points dans un texte était académique...

Second cours : portugais. J'ai parlé pendant une heure avec un mec vraiment passionnant. Pour une fois, la conversation a été un peu plus loin que les tortillas. Il m'a proposé d'assister à une conférence avec lui : Démocratie en Amérique Latine. Là encore, en théorie, pas de problème, mais en pratique... Je lui ai proposé d'aller boire un verre un de ces jours. Affaire à suivre...

Je suis donc rentrée me goinfrer des spécialités de Vera Cruz que nous ont préparées nos colocs. Autant vous dire que je ne vais pas retourner chez McDo de sitôt.

On a passé la soirée à se raconter des conneries et à danser sur à peu près n'importe quelle musique. Qué padre.

Il y a quelques heures, je reçois un coup de fil. Numéro inconnu (bon, je dois avoir 4 numéros mexicains dans mon répertoire mais tout de même, je me suis méfiée). C'était Hugo. Un mec avec qui j'ai dansé hier en boîte pendant à peu près deux bonnes heures (estimation de bourrée, aucune certitude) et qui a eu le mérite de surmonter l'odeur de transpiration que je devais évidemment dégager. Il m'a appelée, donc, pour me proposer (non, pas (encore) un plan cul) un weekend à la plage avec des potes à lui et je peux amener qui je veux... héhé. Je vous vois d'ici froncer les sourcils : c'est un guet-apens ! Mais non, ici tout est très différent, je ne suis pas devenue complètement folle mais les gens sont vraiment très ouverts et ils organisent souvent des trucs comme ça. Ne vous inquiétez pas, je ne me ferai pas enlevée. Pas tout de suite du moins. Je veux revoir sa tête de jour et vérifier si j'avais bien identifié des chaussures de kéké. hahaha. Affaire à suivre...

C'est tout pour aujourd'hui.

PS. Hier, c'était le mercredi des cendres et 95% de la population de Guadalajara avaient le front crado. Des grands-mères aux racailles. Ca me rappelle qu'à Zacatecas (i.e. dernier voyage), on a rencontré un prof de psycho en survêtement et ahuri de voir des françaises chez lui. Il nous a dit : "Un certain homme a dit (bravo le prof), la religion est l'opium du peuple." Ici, c'est clair. J'ai appris aujourd'hui également que les états du Mexique avaient des constitution quelques peu différentes. Ici, en Jalisco, par exemple, pas le droit à l'avortement, interdiction du mariage homosexuel. Et pourtant c'est une ville qui paraît très moderne par certains aspects... comme quoi, rien n'est jamais tout blanc ou tout noir. Il n'y a que des nuances de gris (cf. le mec du cours de Portugais).

Bon, là, c'est vraiment tout.

Résumé des épisodes précédents #4

Days 4, 5 & 6 - Playa la Manzanillera

Le voyage en "camion" m'a semblé interminable. Il nous a fallu 7 heures pour arriver à la plage, NOTRE plage. Mais peu importe, il n'y avait rien à redire. Tentes montées, soleil au zénith et la mer, ah! la mer. C'est simple, nous avons passé la journée à bronzer, à nous baigner et à siroter de la bière fraîche.
Pas de grosses rencontres à part Flora et... Eléonore, une Suisse (qui a toujours mes tongs en otage).
Avec Marine, on s'attendait à rencontrer des gens, à créer des liens assez vite, à échanger, etc. Mais à l'évidence, nous ne plaisons pas aux Mexicains ! Il suffisait d'une blonde dans les parages pour que nous perdions tout notre intérêt (déjà relativement réduit). Pas grave. No lo hacemos caso. Nous sommes au Mexique et nous arriverons à connaître des gens, même brunes.

***

Après moult bières, quesadillas et bronzette, nous sommes toujours happy et avons pris une photo de Marine mé-mo-ra-ble (que je ne montrerai qu'aux VIP).

Le soir, fête n°2, donc.

MUCHO MEJOR

Hemos encontrado a chavos con MJ y mucho que decir*. (ah oui, signe d'une très bonne intégration, je commence à rêver en Mexicain et à parler un français assez pathétique). Ils étaient vraiment sympa, on les cherchera sur fb (il s'avère aujourd'hui que je les ai jamais retrouvés). Cette loooooongue conversation fut l'occasion d'apprendre plein de nouveaux mots. Voyons s'ils me reviennent... lanchas, morras, antro, banda... aïe. Tequila.

Vais prendre une douche salvatrice (à suivre).

*avons rencontré deux mecs de très bonne famille avec qui nous avons pris le thé

Résumé des épisodes précédents #3

Day 3

Réunion sympa, utile (pour une fois). Nous avons plus ou moins choisi nos cours mais pour s'y inscrire, c'est autre chose.
J'ai décidé que les cours de Portugais pourraient être sympa. Italique
Nous avons bien trainé dans le marché couvert (qui ressemble à un souk à la mexicain, i.e. remplacez les babouches par des sombreros et les hey la gazelle par des hola guapa) à la recherche d'un sac et de chapeaux en prévision du weekend à la plage.
Sac : Ok.
Chapeaux : à suivre.

Demain : départ pour la plage de la Manzanillera...
Equipement principal : maillot de bain et 2 énormes bouteilles de "corona familiar".

Ca promet.

Résumé des épisodes précédents #2

Day 2

Jetlag presque oublié.

Nous vouons un culte au dieu WalMart qui nous a offert nos premiers fruits "tropicaux".
Ai acheté mon portable et ai promis de na pas le faire tomber dans les W.C. cette fois.
Avons été au CUCSH (à prononcer "couche"), notre nouvelle fac, pour repérer le chemin. Et dire que dans cinq mois, on le fera les yeux fermés...
Jordan, l'autre Français de la résidence (désormais parti) est atrocement lourd... Comment s'en débarrasser ?

Demain : réunion au CUCSH et marché.

J'aime déjà Guadalajara.