samedi 27 février 2010

sabado tranquilo

En cette heure, ma foi peu tardive pour un samedi soir d'erasmus à Guadalajara, je rends les armes. Je vais dormir. Deux bons litres de bière devraient m'y aider sérieusement.

Ces deux premières journées dans notre nouvelle maison se sont passées à merveille. Et je me rends compte que nous arrivons à allier parfaitement indépendance et vie en commun. Nous venons par exemple de passer la soirée autour d'un barbecue avec des amis (100% mexicains) de Carlos (cf. seul homme de la maison, très sympa, très très sexy, très très très en couple), Emma et Hélène. Langue officielle de la soirée : l'espagnol et seulement l'espagnol. Je trouve que l'on commence à vraiment bien se débrouiller, j'entends par là que l'on ne nous fait plus trop répéter, mais c'est loin d'être parfait, évidemment.

Aujourd'hui, j'ai pris le soleil. A lire sur le balcon et à marcher des heures durant dans la ville pour aller récupérer des cours que je ne lirai sûrement pas en entier. Enfin bref, j'avais bien mérité ma coronita...

Demain (dimanche) : j'ai promis d'accompagner Marine au musée de je-ne-sais-quoi. Rendez-vous scolaire dirons nous. Allons déjeuner avec Hélène (l'Anglaise de la baraque). Devons voir les potes de la résidence à qui l'on a l'air de manquer finalement.

Pour ce qui ça intéresse, pardon, pour ce qui ne s'intéressent qu'à ça, les deux "chicos mexicanos" que j'ai rencontrés séparément continuent à m'envoyer toutes sortes de textos pour sortir, aller boire un verre ou me proposent des plans inqualifiables mais toutefois très sympas. (Mal)heureusement, je peux rarement accepter, pour ainsi dire jamais. Je crois qu'ils doivent partir du principe que je n'ai rien à foutre de ma vie puisque je suis en échange et que je n'ai qu'eux pour me faire voir du pays. Ou alors, ils se foutent royalement de ce que je fais et ne pensent qu'à une chose. Bon, soyons réalistes.

Je sens que très bientôt, nous allons concrétiser notre projet de retourner à la plage, tout le monde ne parle que de ça... Mais quaaaand ???

C'est terrible. En France, on culpabilisait de sortir. Ici, je culpabilise de ne pas sortir assez. Comme si on allait profiter moins que les autres. Mais j'ai décidé de privilégier les relations "longue durée". Et puis, cela nous épargne quelques gueules de bois, non ?

Eléonore, à Guadalajara depuis plus d'un mois maintenant. Ca fait flipper.

PS. suis officiellement inscrite aux cours de salsa pour le mois à venir...



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