samedi 12 juin 2010

Dia 1 - La Habana

07/06/2010

Sommes parties à 22h de Guadalajara, Victor nous a accompagnées à la centrale d'autobus. Nous somme caillé le cul dans le bus pour Mexico. Les autres passagers (en grande majorité de l'autre sexe) n'arrêtaient pas de faire des bruits de bouche immondes...
Nous sommes ÉGALEMENT caillé le cul dans l'avion soit dit en passant. Ah, en parlant de ça, merci aux fonctionnaires mexicains de nous prévenir au moment de l'embarquement que nous devions aller faire signer un papier migratoire (encore un...). Pas stressant du tout.

En revanche, en ce qui concerne les Cubains, rien de tout ce qu'on nous avait prédit à l'arrivée (formalités abusives, longues, etc.). Avons cru mourir de chaleur à notre arrivée à la Havane. Vous savez, je parle de cette chaleur moite, dégueu qui vous enrobe tout entier et vous donne la soudaine impression que la douche est une question de survie. Notre taxi (cher) a faillé tomber en panne mais a quand même réussi à nous mener jusqu'à notre "maison", chez Isabelita Balcones (on ne sait d'ailleurs toujours pas s'il s'agit de son vrai nom ou du simple qu'il y ait des balcons chez elle). En tout cas, l'appart est vraiment sympa, notre chambre aussi, mais je ne pense pas que l'on réussisse à se débarrasser de l'humidité.

Avons donc déambulé dans les rues -vraiment particulières- de la Havane sans autre but précus que celui de trouver des infos pour touristes.
Avons réussi à nous connecter à internet dans un hôtel assez chic (certainement le seul endroit de la ville à offrir ce luxe). Nous sommes ensuite plus ou moins perdues, ce qui a laissé le temps et l'opportunité à un couple farfelu de nous accoster. Je décris:
-Elle: noire, grosse, sale, baragouinant le français. Type susceptible, à la recherche évidente de fric.
-Lui: marcel, beau... parleur. Type camé-gay non assumé. Si, en fait.
Ils voulaient nous emmener à un pseudo festival de salsa au Buena Vista Social Club, selon elle, nous montrer des coins sympas où on fêtait l'anniversaire de la mort de Compai Segundo, selon lui. C'est sûrement vrai. Aussi vrai qu'ils ont essayé de choper notre adresse et qu'ils nous ont tiré la gueule quand on leur a dit qu'on rentrait...

Nous avons donc fini par retrouver la maison où nous avons dîné: la proprio nous a préparé toutes sortes de choses hautement diététiques: soupe de haricots, beignets de bananes plantains, riz sauté au beurre (évidemment), viande revenue dans l'huile, etc. Ah, j'oubliais la petite tranche de tomate accompagnée de son fagot haricotier et de son émincement de chou acidulifié.

Demain... est un autre jour à la Havane.

Eléonore

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