samedi 19 juin 2010

Dia 4 - Dia 5

10/06/2010

Avons quitté la Havane mais seulement pour peu de temps. Avons pris le bus jusqu'à Varadero, le Cancun cubain où, en temps normal, il n'y a que des touristes étrangers. Mais vu qu'en ce moment c'est la basse-saison, il y a une majorité de Cubains, certainement un peu plus friqués que la moyenne. Marine a parlé avec une nana cubaine mais émigrée aux USA qui lui a expliqué que les Américains peuvent désormais se rendre à Cuba mais seulement une fois par an.

La mer est superbe. Je crois qu'elle m'a paru encore plus bleue et transparente qu'en République Dominicaine. En quelques heures, nous avons déjà (re)pris des couleurs et ici l'humidité est beaucoup plus supportable. Notre hôtel est vraiment ringard, bas de gamme (et sans piscine) mais e en revanche le grand avantage d'être super bon marché. Et puis, après tout, la mer est la même que le devant le Hilton (ah non, impossible).

Ai écrit quelques cartes postales, une fois n'est pas coutume, mais vais devoir les envoyer de la Havane pour cause de gros trous de mémoire en ce qui concerne les adresses. Et ici, internet est clairement à oublier.

Je regarde la télé et en zappant, tombe comme par hasard sur un reportage pro-cubain, révolution, etc. qui montre très explicitement ce qu'a fait le diable capitaliste. "Y asi nos echaron el capitalismo". C'est tout de même assez ridicule.

"Revolucion es cambiar todo lo que debe ser cambiado" et j'en passe.

Nous repartons demain déjà, le check out esr à 12h mais nous allons clairement squatter jusqu'à 18h.

Nous allons dîner. Autant vous dire que vu la propreté des serviettes de toilettes, je ne m'attends pas vraiment au buffet du Club Med...

A demain (avant l'avion).

P.S. Mais qui est donc ce José Marti qu'ils encensent tant ?

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11/06/2010

A Varadero, le soleil tape fort, très fort. D'ailleurs, on ne peut pas dire, à l'heure actuelle, que je sois à mon top fraîcheur et ce, quelques heures avant de prendre l'avion.

(Attention, passage teinte d'ironie)

Nous avons donc eu droit hier soir à un dîner de roi constitué de choses toutes plus raffinées les unes que les autres qui, pour mon plus grand plaisir, m'ont étrangement rappelé la douce gastronomie de la cantine du lycée.

ENFIN, en général, contrairement à ce que l'on nous avait dit, la bouffe ici ne se résume pas qu'à du riz et des haricots. Mais j'ai bien conscience que nous sommes des touristes. En parlant de ça, les Cubains sont certes plus courtois que les Mexicains mais ils sont aussi plus lourds. Ils ont d'ailleurs l'air de penser que le mot "taxi" n'est pas tout à fait universel, ou du moins, que nous sommes bien trop limitées pour le comprendre.

Je reprends:

Aujourd'hui, nous avons cramé (ce qui explique aussi ma lenteur mentale) et allons monter dans l'avion moites, crevées (à un point) et à moitié sourdes accessoirement.

Moites, c'est parce que le temps de la Havane n'a pas tellement changé et qu'il fait donc toujours aussi humide.

Crevées, tout simplement car dans notre hôtel de la mort qui tue, les cons font rage, qu'ils se mettent à crier "Rickyyyyyyy" comme des truands à 7h du mat' et aussi car les systèmes de clim' datent de l'avant-guerre et sont aussi discrets qu'un char d'assaut.

Sourdes, car pour passer le temps, nous sommes restées 3h dans le bar à salsa de l'hôtel Florida que nous avons décidé de squatter jusqu'au bout.

Ah, nous avons récemment appris qu'en plus de pourrir la vie de ses citoyens, le gouvernement cubain taxait toute personne désirant sortir du pays: 25 CUC.

What the fuck ?!!

Voilà, il en est fini de l'épisode Cuba. Je vais revenir à aujourd'hui.


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