lundi 15 février 2010

Maître mot : descanso*


Quesadillas avalées, tourista oubliée.

Temps mitigé aujourd'hui, bon il ne fait "que" 25 degrés, que la vie est dure. C'est marrant, Marine, mon double de voyage n'a que des échos négatifs de France, et on se demandait si cela était dû en grande partie au temps. Je pense que oui, je pense surtout que la routine tue l'enthousiasme des gens même les plus enthousiastes. Il nous faut des buts, des projets, quelque chose pour nous donner envie de bouger, etc. C'est vrai qu'ici, vu que l'on ne connaît rien, le simple fait d'errer dans les rues est une perspective intéressante.

Ce matin, luttant contre une envie insatiable de dormir, nous nous sommes levées et avons passé notre matinée à courir (presque) pour s'enregistrer officiellement en tant qu'étrangères squattant le territoire mexicain. Motif (officiel) : les études, motif officieux : tout le reste ! Il n'empêche que ça aussi c'est enrichissant, je me rends compte que les procédures administratives mexicaines sont aussi chiantes qu'en France, à ceci près qu'ici les fonctionnaires font semblant d'être aimables. Bon ok, ils sont TRES aimables. Quoi qu'il en soit, nous ne sommes plus des terroristes, enfin, officiellement.

Ah oui, nous avons accessoirement failli transformer la terrasse de la résidence en piscine, en remplissant la machine à laver, et en oubliant de fermer l'arrivée d'eau. Oui, c'est assez rudimentaire. Je me suis sentie assez mal quand le gardien est venu me chercher, à demi à poil (moi) et qu'il m'a demandé le plus naïvement du monde s'il y avait beaucoup d'eau en France... hum.

Demain, premier jour de classe de la semaine, mais aussi avant avant dernier, et vu que je suis plutôt positive, je vais le voir comme ça.

Demain, Eléonore va partir en avance pour pouvoir aller fouiller dans les stands du magnifique marché de fripes qui est apparu comme par hasard, sur le chemin de la fac. Pas le choix, je dois y aller.

Demain, mardi, nous allons prendre notre premier cours de salsa, normalement. Dans un bar. Espérons qu'ils soient tolérants. Mais je ne crois pas avoir tout perdu. Vendredi soir, on m'a malencontreusement invitée à danser la salsa et je n'étais pas complètement ridicule. Bon, il ne m'a pas réinvitée, m'en fiche c'est un con.

Cette semaine, nous nous sommes lancés un petit défi avec les autres étudiants de la résidence : cuisiner un plat de notre pays.

Au menu, donc, des trucs porto-ricains, français et mexicains. Autant leur souhaiter bonne chance !

Demain risque d'apporter des infos un peu plus intéressantes.

Eléonore

*repos ou grosse glandouille.

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